« Avoir la classe, oui mais laquelle ? »

-Parole d’une camarade qui a choisi son camp-

Une conférence gesticulée de Julie Collomb.
Réalisée en 2023 avec l'Ardeur www.ardeur.net .
La conf. gesticulée est une prise de parole politique mêlant savoirs chauds (anecdotes vécues) et savoirs froids (théories scientifiques, sociologiques, techniques, statistiques...), afin de construire une grille d'analyse politique du monde. C'est un outil d'éducation
populaire au service des dominé.es. 
Dans cette conférence gesticulée, Julie Collomb retrace et analyse son parcours de vie. Elle qui a longtemps tenté de rejoindre la classe de la petite bourgeoisie instruite de gauche ("les bobos"), revendique aujourd'hui son appartenance et surtout son soutien à ses classes
sociales de naissance : la classe populaire ("les prolos"), et la classe des femmes.
Elle soutient l'alliance de classes à l'endroit des plus précaires. 
Cette conférence gesticulée vient interroger notre mépris. Vers qui le dirigeons-nous ? En quoi il nous divise et qui il sert ? A qui choisissons-nous de laisser de la place, et comment cela fait-il de nous un rouage des dominations ou bien un déclencheur du mouvement social?

Avec humour, force et authenticité, Julie Collomb vient parler des mythes à abattre dans nos cultures capitalistes et patriarcales : le gentil pauvre/ le raciste idiot/ la méritocratie/ l'ascenseur social/ la démocratisation culturelle/ le développement personnel/ le bon viol/ la bonne victime... 
Cette conférence a été jouée en public pour la première fois  en Juin 2023 à la Convergence des Loutres, à Loguivy-Plougras, en Bretagne. Elle est vouée à être présentée partout en France ou ailleurs.
Les sujets abordés nécessitent un accompagnement à la réception des enfants de moins de 14 ans.
Renseignements sur demande. Version actuelle 2h15.

« Dans ma conférence gesticulée, je parle de classisme et de sexisme, entre les “bobos” et les “prolos”, et entre les hommes gentils et les femmes. Dit avec d’autres mots, je parle de violences de classe et de genre « ordinaires ». Ces violences qui font le lit des violences plus
graves.
Je parle de bénévoles privilégié.es, de racistes expert.e.s en urbanisme, de « bougnoules » intolérant.es, d’artistes élitistes, de femmes en colère, de gauchos moralisateurices, de gentils sexistes, et de méchant.es pauvres. Et je fais des listes.
Je politise les problèmes et les situations, au lieu de les moraliser ou de les psychologiser.
Je parle de la violence de l’école, de l’arnaque du couple hétéro, de la culture du viol. Je parle de bon goût, de bon sens, et de sens pratique. Je parle de vie quotidienne ; donc évidemment de politique.
Je ne vais pas me faire que des copaines. 

Mais je dis que la question n’est pas d’être des ami.es, mais bien celle d’être, ou non, des allié.es. »

Julie Collomb

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